(Agence Ecofin) - En Afrique, le chômage des diplômés reste une préoccupation majeure pour les Etats. Pour juguler cette situation, plusieurs d’entre eux ont opté pour un système de formation mêlant compétences théoriques et compétences pratiques. C’est le cas de la Côte d’Ivoire et de Madagascar.
Le Conseil des ministres de Côte d’Ivoire a adopté un décret relatif à la formation par alternance sous statut scolaire dans l’enseignement et la formation techniques et professionnels. « Ce décret institue, aux côtés des modes de formation résidentielle et de formation par apprentissage, le mode de formation par alternance sous statut scolaire et organise ses modalités de déroulement », informe le communiqué final du Conseil qui s’est tenu le jeudi 28 septembre.
Ce système de formation va permettre aux apprenants de cumuler les connaissances générales des formations au sein de l’établissement et les connaissances professionnelles acquises en entreprise, soit une répartition de 40% de temps de formation dans l’établissement, et de 60% de pratique en entreprise.
Ce modèle de formation impliquant le secteur privé sera également dispensé aux étudiants des établissements d’enseignement et de formation professionnelle, technique et universitaire de Madagascar. Sur la grande île, les ministres ont un jour plutôt validé un décret instituant la formation par alternance. Ici, le Groupement des entreprises de Madagascar sera mis à contribution pour le placement lors de la phase de formation professionnelle.
En Côte d’Ivoire comme à Madagascar, les résultats recherchés sont les mêmes à quelques particularités près. De manière générale, les deux pays espèrent développer chez les apprenants des compétences adaptées aux besoins du marché du travail, renforcer l’employabilité des jeunes apprenants et favoriser leur insertion professionnelle. De quoi faire régresser la courbe du chômage des diplômés.
Vanessa Ngono Atangana
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