(Agence Ecofin) - Le géant minier Rio Tinto a retardé d’au moins trois ans, soit jusqu’à 2018, la première production de l’immense gisement de fer de Simandou situé dans le sud-est de la Guinée, rapporte l’agence Reuters.
Préalablement, 2015 avait été retenue pour ce début de production après que la compagnie et le gouvernement guinéen eurent réglé, en 2011, leur différend. En, fait, considérant que Rio Tinto tardait trop à développer ce projet, les autorités guinéennes avaient repris de force, en 2008, la moitié du projet.
« Nous estimons aujourd’hui que, si tout allait très bien, la production pourrait intervenir rapidement, vers 2018 », a expliqué Alan Davies, chef de division diamant et minerai chez Rio Tinto et responsable en charge de la mine Simandou.
Simandou est l’un des plus grands gisements de fer au monde. Son développement, y compris les infrastructures ferroviaires et portuaires, coûtera 20 milliards de dollars US et fera de la Guinée un important exportateur.
Lire aussi
10/08/2013 - Aggreko va fournir 50 mégawatts à la Guinée durant six mois
Sofitel Manhattan, NY, USA