Le Discop veut accompagner les acteurs africains de l’industrie musicale sur le marché mondial du divertissement

(Agence Ecofin) - Lors du prochain Discop qui se tiendra du 25 au 27 octobre 2017 au Sandton Convention Center de Johannesburg (Afrique du Sud), les organisateurs de l’évènement devraient annoncer le lancement du Discore, une rencontre qui permettra aux acteurs de l’industrie musicale africaine de proposer leurs produits à l’industrie mondiale du divertissement. Selon les premières informations, la première édition du Discore se tiendra du 29 au 31 mai 2018 à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Durant le Discore, les experts de l’industrie musicale africaine auront, à la fois, l’occasion d'apprendre de professionnels du secteur du divertissement, tout en proposant leurs créations aux producteurs de films et de contenu audiovisuel qui cherchent des chansons et des partitions originales pouvant accompagner leurs productions destinées au marché mondial.

« La fusion des industries de la musique, du cinéma, de la télévision et du contenu numérique se poursuit à un rythme rapide au fur et à mesure que les recettes de "storytelling" changent pour s'adapter aux impératifs commerciaux d'un marché mondial offrant une demande croissante de contenu diversifié», explique Patrick Zuchowicki (photo), directeur du Discop.

Pour Mike Strano, directeur fondateur d’ONGEA ! Africa, un partenaire du Discore, « Il est clair que dans ce contexte global, il est temps pour les créateurs et les producteurs de musique africains de faire entendre leurs voix, car la demande de contenus plus originaux, notamment de musique africaine, augmente rapidement ». Le Discore donnera également l’occasion aux acteurs de l’industrie musicale africaine de se familiariser avec les entreprises de streaming, devenues incontournables sur le marché mondial.

Selon un récent rapport de la Fédération internationale des industries phonographiques (IFPI), le marché mondial de la musique a progressé de 5,9% en 2016, dynamisé par le streaming qui a affiché une augmentation de 60% de ses revenus.

Servan Ahougnon