(Agence Ecofin) - Les pays africains, excepté l’Afrique du Sud, restent des « pays miniers secondaires », malgré une accélération des investissements sur ce continent, croit savoir l’Institut français des relations internationales (Ifri). Dans sa note « Le boom minier au Sahel. Un développement durable?», de février 2014, ce centre indépendant de recherches rapporte que l’Afrique a enregistré en 2009 environ 15 % des budgets d’exploration qui le classe entre l’Australie (13 %) et le Canada (16 %).
Ce qui signifie, croit-il, que l’Afrique, qui figure dans le peloton de tête de la production mondiale de platine, de cobalt et de diamants, « reste une frontière minière où les grandes découvertes sont à venir ». Analyse que confirme le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) qui fait noter qu’en 2008, l’Afrique disposait de 30 % de la bauxite, 60 % du manganèse, 75 % des phosphates, 85 % du platine, 80 % du chrome, 60 % du cobalt, 30 % du titane, 75 % du diamant et près de 40 % de l’or.
Plus précis, Ifri souligne que la production minière de l’Afrique représentait, la même année 2008, 11,6 % de la production mondiale, contre 28,8 % pour l’Asie, 23,7 % pour l’Amérique Latine, 14 % pour l’Océanie ou encore 11,3 % pour l’Amérique du Nord.
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