(Agence Ecofin) - Alors que le câble WACS (West Africa Cable System) a été officiellement inauguré le 15 mai 2012 en Afrique du Sud, la République démocratique du Congo n'a pas encore fini de construire la station d'atterrissement qui doit lui permettre de bénéficier de ses services.
En visite en Afrique du Sud, la semaine dernière, pour assister au lancement du câble, Placide Mbatika, directeur général de la Société congolaise de poste et télécommunication (SCPT) a déclaré que «la RD Congo n'a pas été connectée parce que nous sommes un peu en retard par rapport à la construction du point d'atterrage qui doit être connecté à la fibre optique». Cependant, a-t-il poursuivi, «dans les deux mois qui suivent, les travaux [de construction de cette station] seront finis».
Il a aussi réaffirmé «la volonté politique très engagée, la compétence de l'exécutif de la SCPT et la volonté de tous les employés de la SCPT» à faire aboutir ce projet. Ainsi, selon le directeur général de la SCPT, la RD Congo sera connectée en fin août, car «l'Etat congolais a mis tous les moyens pour notre participation au projet WACS».
Une étude du CRDI (Centre canadien de recherche pour le développement international) estimait en 2007 que, pour ses 60 millions d'habitants, la RD Congo comptait 140625 internautes, 24000 abonnés à Internet à travers les réseaux locaux sans fil (WLAN, Wireless Local Area Network) et seulement 1500 abonnés à Internet haut débit. L'arrivée du WACS sera très utile à ce vaste pays où bien des querelles sont cependant survenues sur la gestion future d'un service qui, selon le président du syndicat de la SCPT, devrait rapporter entre 30 et 40 millions de dollars par mois.
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