(Agence Ecofin) - La compagnie aérienne nationale kényane, Kenya Airways, a publié mercredi 25 juin 2014, ses chiffres pour l'exercice 2013 d'où il ressort, qu'elle est parvenue sur la période de référence, à réduire ses pertes de plus de la moitié, en comparaison aux résultats obtenus en 2013. Ainsi, les pertes du transporteur sont passées de 7,8 milliards de shillings (89 millions $) en 2013 à 3,3 milliards de shillings (37,62 millions $) à fin mars 2014.
Selon Alex Mbugua, le directeur financier de la compagnie aérienne, le chiffre d'affaires durant la période de référence a progressé considérablement à 106 milliards de shillings, contre un repli à 98,9 milliards de shillings en 2013. Titus Naikuni, qui doit quitter son poste de directeur général en décembre 2014, a ajouté qu'en plus d'un chiffre d'affaires de nouveau en hausse, Kenya Airways est parvenue à réduire ses charges opérationnelles de 2%, en surfant au mieux sur la baisse des prix du fuel.
Des experts se montrent cependant réservés en raison du gros endettement effectué, afin d'acquérir de nouveaux appareils et estiment que cela ne manquera pas d'alourdir davantage les charges financières. En effet, Kenya Airways a contracté des dettes pour renouveler sa flotte d'avions. Au sein du management, on explique que l'achat de nouveaux avions, devrait contribuer à accroître la capacité de transport de passagers et réduire les coûts de fuel, grâce aux Dreamliners
Mais les analystes là aussi ont une position prudente. Selon eux, Kenya Airways, qui appartient aussi à 26,73% au groupe Air France-KLM devra tenir compte durant l'année en cours, de la multiplication des consignes interdisant les voyages au Kenya, en raison de la recrudescence des actes de terrorismes dans plusieurs localités du pays.
Sur le Nairobi Stock Exchange où l'entreprise est cotée son action a terminé mercredi 25 juin, en recul de 8% à 10 shillings, contre 11,5 shillings mardi
Idriss Linge
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.