(Agence Ecofin) - Les réseaux sociaux internes prennent du galon et envahissent le marché des entreprises financières. Aux yeux des DRH, ils sont un moyen pratique de mettre en œuvre des échanges (de pratiques, documents ou idées) et portent en eux la symbolique du travail collaboratif et de l’engagement des employés.
Société Générale en est un exemple, avec l’intégration de la plateforme SG Communities en novembre 2012, dans le cadre du programme Ambition SG 2015. Avec ses 155 000 collaborateurs et sa dimension internationale, la banque a été séduite par la perspective de communication entre les différentes entités.
Autres groupes convertis, BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Epargne), qui a été le premier à développer cette technologie à l’interne en 2010 avec son réseau Le Square, ou encore PwC avec le réseau Spark en octobre 2012.
Comme Facebook, auquel ils doivent leur succès, la plupart des réseaux internes permettent d’administrer un profil, de communiquer via messagerie instantanée, de « liker » des commentaires ou même de réaliser des sondages.
Des groupes de travail peuvent également être créés, à l’image d’Alexis Krupski qui anime pour Société Générale une communauté dédiée au séminaire « achats » qu'il organise tous les ans. Les possibilités communautaires sont nombreuses, rappellent les DRH. Ainsi, chez PwC, il est possible de consulter l'actualité de l'entreprise ou diffuser des articles consacrés à des sujets particuliers et chez Axa France, les membres peuvent participer à des forums de discussion sur une thématique de leur choix.
Mais bien plus que la productivité des employés, c’est leur bien-être au sein de l’entreprise qui s’en trouve renforcé. Les DRH citent, en effet, la possibilité de développer leur sentiment d'appartenance, de promouvoir leur évolution par des campagnes de recrutement interne ou encore de proposer des outils leur permettant d’échapper à la routine du travail et de développer des liens dépassant le strict cadre professionnel.
Paris - France - The Westin Hotel Vendôme