(Agence Ecofin) - Les étudiants de la Harvard Kennedy School organisent pour la 6e année consécutive la Harvard African Development Conference les 3 et 4 avril prochains. L’édition 2015 de la Harvard ADC se place sous un double mot d’ordre : « Looking South » et « Moving Forward ». Décideurs politiques et économiques, universitaires, étudiants et chefs d'entreprise ont rendez-vous à Cambridge, dans l’état du Massachusetts, pour engager une réflexion sur le rôle essentiel de la collaboration Sud-Sud dans le développement des économies africaines.
La conférence accueille cette année de nombreuses personnalités parmi lesquelles Son Excellence le Président du Niger, M. Mahamadou Issoufou, Dr Mostafa Terrab, PDG du groupe marocain OCP, Tewolde Gebremariam, le patron d’Ethiopian Airlines, ou encore Lindiwe Mazibuko, figure montante de la politique sud-africaine. Cette édition entend offrir une plate-forme à des débats, non seulement sur l’avenir des partenariats intra-africains, mais aussi sur la question des relations du continent avec les autres pays du Sud comme la Chine, l’Inde ou encore le Brésil.
Tout au long de la journée du samedi 4 avril, de nombreux panels aborderont les problématiques essentielles du développement africain : Révolution verte, intégration panafricaine, compétitivité des nouvelles technologies, impact du pétrole sur le développement ou encore gestion transfrontalière de l’eau. Des spécialistes dans des domaines aussi variés que le droit, la technologie, la santé, l'éducation, la logistique ou les médias seront présents pour réfléchir ensemble sur ces sujets. Gregory Quérel (photo), CEO du groupe de logistique en Afrique Necotrans, Gagan Gupta, représentant du groupe singapourien Olam sur le continent, Dr. Emmanuel Ugirashebuja, Président de la Cour de Justice d’Afrique de l’Est, ou Bruno Itoua, ministre de la Recherche scientifique au Congo Brazzaville, sont notamment attendus pour débattre avec les professeurs et étudiants de Harvard.
« Nous nous réjouissons d’accueillir autant de participants de haut niveau venus débattre et échanger avec les étudiants autour de ces problématiques essentielles pour le continent, se félicite Claire Hassoun, coprésidente de l’African Development Conference. La qualité des intervenants qui ont répondu présent cette année reflète incontestablement un intérêt croissant pour le continent. Nous sommes fiers de pouvoir créer une plateforme où les décideurs politiques et économiques venus à la fois du Sud (Afrique, Chine, Inde, Moyen-Orient), de l’Europe et des États Unis pourront échanger et réfléchir sur les nouveaux modèles d’engagement pour promouvoir le continent Africain. L’objectif étant également pour nous tout au long de ces deux jours de décrypter les nouvelles dynamiques de partenariat intra-Sud et avec le Nord dans des secteurs variés. »
« Je suis honoré de participer à cette conférence internationale qui rassemble décideurs de très haut niveau et étudiants talentueux engagés pour la réussite de l’Afrique, souligne Grégory Quérel du groupe Necotrans, qui traite notamment des flux logistiques pétroliers en Afrique pour des sociétés américaines. Les États-Unis, qui abritent une importante et dynamique diaspora d’origine africaine, font partie des partenaires naturels de l’Afrique au même titre que l’Europe et l’Asie. C’est en mettant en synergie les avantages comparatifs de chacun que l’on contribuera le mieux au développement de l’Afrique. »
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Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.