(Agence Ecofin) - Par une table-ronde sous le thème «Genre et industries extractives : enjeux, défis, et opportunités » jeudi, la société civile sénégalaise a attaqué la problématique de la faible représentativité de la gent féminine dans le secteur minier qui « vient juste de s'ouvrir aux femmes après avoir été pendant longtemps réservé exclusivement aux hommes» selon Dr Solange Bandiaky Badji, experte en genre dans les industries extractives, a rapporté vendredi le journal Sud Quotidien sur son portail d’information.
« Dans ce secteur, le taux de rémunération n'est pas le même entre l'homme et la femme, même s'ils ont le même niveau d'éducation. Les hommes sont également favorisés dans les recrutements », a-t-elle déploré.
La préoccupation a déjà bonne audience et la Direction des mines entend se faire l’avocat de la cause dans le nouveau code minier qui, rassure-t-on, «prendra en compte tous les aspects qui ne figurent pas dans l'ancien tels que ce problème genre mais également la question liée aux droits humains conformément à la directive de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)».
La table-ronde a été organisée à l’initiative de l'Open Society Initiative for West Africa (Osiwa) à Dakar et a pour objectifs d’aider à l’élaboration des stratégies qui doivent permettre, dorénavant, davantage d'équité et d'égalité entre les hommes et les femmes dans le secteur minier.
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