(Agence Ecofin) - La République Démocratique du Congo est toujours à la recherche de groupes intéressés par la construction du barrage hydroélectrique d’Inga 3, autres que les trois consortiums ayant déjà présenté leurs candidatures pour le développement de l’ouvrage d’une puissance d'une puissance de 4800 mégawatts (MW).
«Nous sommes ouverts à d’autres opérateurs», a déclaré le ministre de l'Énergie, Bruno Kapandji (photo), lors d’une conférence sur les infrastructures et les mines tenue le 9 octobre à Kinshasa. Et d’ajouter: «La porte des candidatures n'a pas été encore fermée».
Le consortium chinois Sinohydro-Three Gorges Corporation, qui exploite le barrage chinois des Trois Gorges, actuellement le plus important au monde, figure parmi les trois consortiums qui ont déjà présenté leurs candidatures pour la construction du projet d'Inga 3.
Les deux autres candidats sont les espagnols Actividades de Construccion y Servicios (ACS), Eurofinsa et AEE et les coréo-canadiens Daewoo, Posco et SNC-Lavalin.
Inga 3 sera situé à proximité des deux barrages d'Inga 1 (350 MW à l'origine) et Inga 2 (1424 MW), construits en 1973 et 1982 et gérés par la Société nationale d'électricité (Snel).
L'Afrique du Sud recevrait 2500 MW d'Inga 3, le reste desservant en priorité le Katanga, où l'industrie minière a un besoin urgent de 1000 MW et dont la demande pourrait atteindre 2300 MW d'ici à 2020.
L’Etat, qui estime le coût total de construction de ce barrage entre 12 et 12,5 milliards de dollars, attend un financement de la Banque africaine pour le développement (BAD), de la Banque mondiale et de l'Agence française pour le développement (AFD). Le début des travaux est prévu en octobre 2015 pour une mise en service en 2020-2021.