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L’Afrique face à la demande palestinienne

  • Date de création: 20 septembre 2011 11:36

(Agence Ecofin) - La Palestine à travers la personne de Mahmoud Abbas, président de l’autorité Palestinienne et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), devrait présenter sa demande formelle d’adhésion vendredi prochain devant le Conseil de sécurité.

Face à cette demande très attendue, le conseil de sécurité formé des cinq membres permanents et des dix membres non permanents, devra se prononcer en faveur ou non de la formation d’un 194ème Etats membres de l’ONU.

Parmi les membres non permanents figurent le Gabon, l’Afrique du Sud et le Nigéria. Ces trois Etats devront donc donner leur voix ou non à la création d’un véritable Etat palestinien.

Barack Obama, tiraillé entre sa volonté de résolution du conflit israélo-palestinien et le lien particulier qui lie les USA à Israël, a annoncé qu’il utilisera, s’il le faut, son véto.

Placé ainsi dans une position délicate face au monde arabe, il préférait ne pas avoir à opposer ce veto, ce qui serait le cas s’il y avait moins de neuf « oui ». C’est dans cette idée, que le président américain tente de convaincre les membres non permanents de s’abstenir ou de voter « non ».

L’Afrique du Sud a d’ores et déjà manifesté son soutien à la Palestine et devrait donc rejoindre les Etats favorables pour voter en faveur d’un nouvel Etat onusien.

Selon des officiels américains, le Gabon et le Nigeria seraient eux aussi du côté palestinien.

A côté des Etats non permanents, d’autres nations africaines ont pris parti. C’est le cas de la Tunisie et de l’Egypte fervents défenseurs du peuple palestinien.

Le Premier ministre égyptien Essam Charaf avait profité de la visite en Egypte du président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, le 5 septembre dernier, pour rappeler sa position en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU. L’Egypte sollicitait à ce moment le soutien de l’Union africaine dans ses positions.

Une enquête auprès de 20 446 personnes, réalisée par l'institut GlobeScan, a d’ailleurs placé l’Egypte parmi les pays sondés les plus favorables à cette reconnaissance avec 90% pour et 9% contre.

Quant à la Tunisie, elle s’affirme sur la même longueur d’onde que la Turquie. Le représentant tunisien du ministère des Affaires étrangères, Néjib Denguezli, a rappelé lors d’une conférence de presse, vendredi 16 septembre que la Tunisie avait déjà exposé sa position sur la Palestine depuis 1947.

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