(Agence Ecofin) - « A cause du visa que la France a imposé aux îles d'Anjouan, Grande Comores et Moheli », plusieurs dizaines de femmes et d'enfants ont trouvé la mort en tentant de joindre de Mayotte, a déploré le Président des Comores, Ikililou Dhoinine, lors de son allocution à l'Assemblée générale de l'ONU.
Relançant ce que la rue comorienne appelle « la guerre de la salive », tant la cause paraît désespérée, le Président comorien a demandé à la France d’examiner « une solution propice au retour de Mayotte dans son giron naturel, qui reste l'Union des Comores ».
En réponse à cette revendication, il est souvent opposé le fait historique que les Comores n’ont jamais de toute leur histoire, été unies. D’autres évoquent le référendum au cours duquel Mayotte a choisi la France, et se réfèrent au « droit des peuples à l’autodétermination ».