(Agence Ecofin) - Le gouvernement zimbabwéen prépare un projet de loi qui va lui permettre de saisir des participations majoritaires dans les capitaux des filiales des entreprises étrangères actives au pays sans leur accorder des compensations.
Les filiales zimbabwéennes du groupe chinois Sinosteel et du géant minier anglo-australien Rio Tinto figurent parmi les entreprises menacées de saisie.
Le projet de loi amende la « loi d'indigénisation » adoptée en 2007 et qui stipule que toutes les entreprises étrangères opérant au Zimbabwe doivent transférer de 51% de leurs parts à des Zimbabwéens noirs. « L'objectif du nouveau projet de loi est de faire bénéficier le peuple du Zimbabwe, sans coût, des entreprises qui exploitent les ressources naturelles du pays », souligne le projet de loi.
Les sociétés minières Anglo American Platinum Ltd et Impala ont déjà accepté de céder la majorité des capitaux de leurs filiales locales à des Zimbabwéens noirs.
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