(Agence Ecofin) - Le groupe De Beers, géant mondial du diamant détenu à 15% par le Botswana, lorgne du côté de l’Angola où il compte acquérir, au plus tard fin 2014, une concession à explorer.
Cet intérêt marque en fait le retour de ce groupe minier, majoritairement détenu par Anglo American, qui aurait opéré, de 2005 à 2012 en Angola, avant de se libérer de ses actifs qu’il n’avait plus jugés économiquement viables.
De Beers viserait à présent une « zone très prometteuse » de l’Angola, quatrième producteur mondial de diamant en termes de valeur et sixième en termes de volume où se sont positionnés d’autres majors dont le groupe russe Alrosa. « Nous espérons avoir un feed-back du gouvernement à propos des licences d’exploration avant la fin de l’année », a confié à Reuters, le CEO Philippe Mellier, précisant que le groupe est en contact avec les autorités angolaises pour des discussions dans ce sens.
Le groupe De Beers, fort de ses mines de diamant en Afrique du Sud, au Botswana, au Canada et en Namibie, a produit plus de 31 millions de carats de diamant en 2013.
L’Angola est aujourd’hui engagé dans une logique d’augmentation de la production nationale de l’ordre de 5%. Ce qui aurait facilité, dit-on, un partenariat stratégique de la compagnie nationale Endiama avec le groupe Alrosa.
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