(Agence Ecofin) - Les réserves prouvées de la mine de cuivre détenue par la Sino-Congolaise des mines (Sicomines), une joint-venture entre les groupes chinois Sinohydro Corporation, China Railway Group Limited, Zhejiang Huayou Cobalt et la société congolaise Générale des carrières et des mines (Gécamines), ont été revues à la baisse, a indiqué un le 24 mai une source proche du dossier. «La mine recèle 6,8 millions de tonnes de réserves prouvées de cuivre et non pas 10 millions de tonnes comme l’ont suggéré les évaluations faites en 2009», a précisé Moise Ekanga, secrétaire exécutif de l'Office de coordination et de suivi du programme de partenariat sino-congolais, indiquant que la mise en production du gisement est prévue en 2015.
La RD Congo a attribué en 2008 le contrat d’exploitation de la mine de cuivre à la Sicomines, qui est détenue à hauteur de 68% par les trois groupes chinois, en contrepartie de la construction d’écoles et d’infrastructures routières et ferroviaires pour environ 3 milliards de dollars. L’investissement nécessaire au développement de la mine s’élève aussi à quelque 3 milliards de dollars.
M. Ekanga a estimé que les réserves du gisement de cuivre sont «suffisantes pour couvrir les dépenses liées aux investissements dans les infrastructures et à l’exploitation minière».
A noter que ce contrat de type minerais contre infrastructures avait été vertement critiqué par l’opposition congolaise qui l’a assimilé à un «bradage des ressources naturelles» du pays.
Sofitel Manhattan, NY, USA