(Agence Ecofin) - Mercredi, le groupe pétrolier Royal Dutch Shell a annoncé qu’il envisage opérer, à court terme, la suppression de 2 200 emplois supplémentaires dans le cadre du rachat de son concurrent BG Group, conclu en février dernier. Ceci portera à 12 500 le nombre de postes supprimés par la compagnie, entre 2015 et 2016.
L’année dernière, des milliers de postes y avaient été supprimés dans le cadre d’une stratégie de restructuration en raison de la chute des cours mondiaux du pétrole.
Comme l’explique Shell, dans un communiqué, l’objectif est de dégraisser le plus possible et de rester compétitif dans un contexte de prix du pétrole bas. Il faut rappeler que l’entreprise avait annoncé la suppression de 5 000 emplois pour 2016 afin de ramener ses effectifs mondiaux à 90 000 au dernier trimestre de 2016.
« Les temps sont durs pour notre industrie et nous devons prendre de nouvelles décisions difficiles pour garantir que Shell reste compétitif pendant la période de déclin actuel », a souligné Paul Goodfellow, le vice-président de Shell Royaume-Uni et Irlande.
Le bénéfice net de Shell au premier trimestre de 2016 s’est effondré de 89% sur un an, à 484 millions, affecté entre autres par « le déclin des cours du pétrole, du gaz et du GNL ainsi que par des conditions moins bonnes dans le secteur du raffinage », rapporte Zone Bourse.
En début du mois de mai, face à la conjoncture, Shell a réduit ses dépenses en immobilisations à 30 milliards $ pour cette année soit 3 milliards $ de moins que prévu.
Olivier de Souza