Le patronat algérien déplore la facture des importations

Des importations annuelles supérieurs à 40 milliards $ traduisent « une insuffisance patente de l’offre des biens et services » national selon le président du CNPA. Les entreprises algériennes préférant « se tourner vers l’import, avec tout ce que cela a de pervers, c’est à dire le gaspillage » pour contourner les contraintes administratives relatives à une activité industrielle.

Il a préconise donc « d’impulser la création de nouvelles entreprises de production ne serait-ce que pour remplacer celles qui ont disparu comme les entreprises du textile, chaussure, mécanique et de manufactures ». Il a souligne aussi qu’un débat sur les modes de transition d’une économie de rente vers une économie hors hydrocarbures s’avère « urgent ».

Enfin il a demandé une bonne adéquation entre la formation et les besoins du marché pour pouvoir absorber le chômage des jeunes.

La CNPA rassemble cinq unions professionnelles de 16 000 patrons qui emploient 50 000 personnes.