(Agence Ecofin) - En Algérie, la production céréalière s’est établie à 40 millions de quintaux au terme de la campagne 2014-2015. Selon l'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) qui a rendu ce chiffre public, le pays est parvenu à éviter le pire. « Nous avons enregistré une production de 40 millions de quintaux de blés dur et tendre et d'orge durant la campagne moissons-battages de cette année, et je peux dire que par rapport aux conditions climatiques que nous avons eues, nous avons réussi à éviter la catastrophe », a confié Mohamed Belabdi, qui dirige cet office, à l’APS.
Il faut souligner que si cette production est en hausse de 14,3% par rapport à celle de la campagne précédente durant laquelle le pays a récolté 35 millions de quintaux, elle reste cependant inférieure aux prévisions initiales qui tablaient sur 43 millions de quintaux.
Bien que l’Algérie ait consacré quelques 3,3 millions d’hectares à la culture céréalière cette année, cela n’aura pas suffi à atteindre ses objectifs, la faute à un mode de culture dépendant essentiellement de la météorologie et donc soumis aux aléas du temps.
Conscient de cette situation, Mohamed Belabdi rappelle l’importance de l’irrigation et l’impact qu’elle peut avoir sur la production nationale. «Si l'on arrive à consacrer aux céréales 600 000 hectares d'espaces irrigués en 2019, tel que le prévoient les pouvoirs publics, l'Algérie peut facilement devenir autosuffisante en blé dur» a-t-il affirmé.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.