(Agence Ecofin) - Voici ce que le Maroc dit à propos d’une dépêche publiée le 21 août 2015 par l’Agence France Presse (Afp) : « Les données de la dépêche sont erronées et contraires à la réalité ». C’est le message principal du communiqué rendu public par le ministre marocain de la Communication, Mustapha el Khalfi.
L’article de presse incriminé porte sur les principaux murs de séparation dans le monde ; le texte étant assorti d’une carte présentant lesdits murs. L’Afp y a inclus le mur défensif de sable au Sahara marocain, au même titre que le mur de Corée matérialisant la guerre entre les deux Corées, ou encore la séparation Israël/Cisjordanie, symbole du conflit israélo-palestinien.
Le communiqué signé par le ministre El Khalfi indique que le mur défensif de sable « a été construit pour garantir le droit du Maroc à la préservation de sa sécurité et pour lutter contre l’utilisation du Sahara comme passage pour les réseaux terroristes, les trafics de drogues et l’immigration clandestine. » Et le texte de conclure : « Grâce à ce dispositif, le Sahara marocain constitue la zone la plus sûre dans la région du Grand Sahara. » La dépêche de l’Afp est alors taxée de contenir des « accusations sous-entendues ».
Cette communication du Maroc est évidement à mettre en relation avec le conflit qui oppose le royaume chérifien au Front Polisario qui, depuis 1976, a proclamé l’indépendance du Sahara occidental. La souveraineté sur ce territoire est revendiquée par le Maroc. Corrigeant la dépêche de l’Afp, le Maroc écrit : « Le mur défensif de sable, tel que décrit par le rapport du secrétaire général de l’Onu le 20 octobre 1988, n’est pas un mur de séparation. Un point de passage est en effet opérationnel et ouvert aux populations concernées ».
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