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«Le SDF a dirigé ce département il y a quelques années…»

  • Date de création: 29 septembre 2011 09:53
(Agence Ecofin) - Moussa Seye et Yannick Coupannec se sont rendus dans le département des Bamboutos, à l’ouest du pays. Ils ont rencontré François Assao, président de la section  du RDPC de Batcham, une commune de 215 000 habitants.
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François Assao mène la campagne locale pour son candidat, Paul Biya.

La tâche du militant n’a pas toujours été facile dans cette région tenue autrefois par l’opposition, le Social Democratic Front (SDF), mais depuis 2002, c’est le RDPC qui mène la course en tête…

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©Yannick Coupannec/Stratline Communication

Comment se porte le RDPC à Batcham ?
François Assao : Le RDPC est un parti vivant, qui fonctionne très bien dans le département et pratiquement dans l’ensemble de la nation. Nous sommes là pour battre campagne pour notre candidat le président Biya. Nous espérons qu’il réalisera un score inégalable dans notre unité politique. Le SDF a dirigé ce département il y a quelques années, 10 ans à peu près.  Mais depuis 2002 nous avons renversé la tendance. Le RDPC a repris le contrôle de ce département, nous progressons et je peux dire que l’opposition recule. C’est la réalité.

Etes-vous confiant pour cette élection ?
François Assao : Pour le 9 octobre nous sommes plus que confiants d’autant plus que cette date sera l’aboutissement d’un travail de longue haleine. Nous avons deux semaines intenses actuellement mais en général nous travaillons à plein temps pour que les idées du président Paul Biya passent ici.  On n’a pas vraiment de peur particulière d’autant plus que le Premier ministre, chef du gouvernement sera ici samedi prochain pour nous apporter son soutien. Et nous travaillons pour que le peuple camerounais soit derrière nous.

Mais tout le peuple camerounais n’est pas derrière nous sinon, ce ne serait plus une démocratie...

Quels projets mettez-vous le plus en avant ?
François Assao : Les centrales électriques ce sont des projets structurants comme le président les appelle. C’est-à-dire que ceux sont des projets qui vont fondamentalement changer la vie du pays. Plus d’électricité, c’est plus de développement. L’électricité serait moins chère, donc on pourrait faire des investissements, avoir des industries qui s’installent. Mais c’est un projet à long terme qui ne se fera pas en 6 mois, peut-être pas en un mandat d’ailleurs.

Ne craignez vous pas qu’il soit un peu âgé ?
François Assao : Le président est certes âgé mais physiquement c’est quelqu’un d’assez solide. Pendant le Cinquantenaire des armées à Bamenda, on a pu souligner la forme physique tout à fait remarquable qu’il affichait.

A Ebolova (foire agricole, ndlr), quelques semaines plus tard, il affichait presque la même forme physique que ses gardes du corps. Il y a des individus qui à 50 ans sont en moins bon état que lui. L’âge du président à mon avis n’est pas un problème. Pour ce qui est de sa succession d’après les lois du Cameroun elle est tout à fait organisée si jamais le problème se pose en cas de vacance.