(Agence Ecofin) - Jonathan Louw, le PDG du groupe pharmaceutique sud-africain Adcock Ingram, a assuré mercredi 5 juin 2013 à ses investisseurs que l’entreprise était bien préparée à subir tous les tests réglementaires du gouvernement sur son portefeuille de médicaments complémentaires, a-t-on appris des médias sud-africains.
Selon M. Low son entreprise ne court pas de risque du fait que le gouvernement de Pretoria ait décidé de remplacer le Conseil de contrôle des médicaments par une nouvelle agence qui devrait renforcer le contrôle de plusieurs secteurs non-réglementés dont celui des médicaments complémentaires.
Cette assurance n’est pas de trop pour l’entreprise dont les résultats financiers intérimaires à fin mars 2013, publiés le 4 juin 2013, ont affiché une baisse sur le bénéfice distribuable à 317,2 millions de rands contre 335,3 millions de rands à la même période l’exercice précédent. La direction d’Adcock Ingram a expliqué que le nombre de personnes utilisant ses produits a augmenté durant la période, mais que les revenus de l’entreprise, en hausse de 9% (2,5 milliards de rands contre 2,3 milliards précédemment) ont été impactés par les problèmes de change et la facture fiscale dans certains de ses marchés.
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