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CGF Bourse lance 3 nouveaux fonds communs de placement et en explique les principes

  • Date de création: 09 mars 2013 19:20

(Agence Ecofin) - A l’heure où les fonds boursiers panafricains réalisent des performances intéressantes (voir notre cotation hebdomadaire de 860 fonds Afrique), la société de bourses sénégalaise CGF Bourse met sur le marché 3 fonds communs de placement : «FCP Placement Quiétude», «FCP Placement Avantage» et «FCP Placement Croissance» et fait œuvre de pédagogie à l’attention des investisseurs :

Investir dans les fonds boursiers: principes de base

Lorsqu’on parle d’investir sur le marché financier on pense, en général aux placements directs dans les actifs financiers tels que actions, obligations, marchés monétaires, marchés des changes, matières premières, etc., que ces placement soient entrepris par un particulier sur sa propre initiative ou en consultation avec un gestionnaire professionnel de placement dont c’est le métier. Il existe, cependant, une autre opportunité d’investissement : les fonds.

Un fonds regroupe plusieurs personnes (physiques ou morales) désireuses d’investir. Le fonds mutualise les sommes et les investit dans différents actifs (actions, obligations...).

Les deux principaux types de fonds sont les FCP (fonds communs de placement) et les SICAV (société d’investissement à capital variable).

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Les trois nouveaux fonds de CGF Bourse

Un fonds est un véhicule de placements commun à plusieurs investisseurs. Un gestionnaire professionnel gère, au nom de ces investisseurs, les sommes d’argent qu’ils auront versées. L’épargne collectée auprès d’un groupe d’investisseurs sera investie dans un seul véhicule de placements, c’est-à-dire dans un fonds ; les profits (ou pertes) de chacun des investisseurs étant proportionnels aux sommes versées. Certains de ces fonds sont des véhicules de placements simples, d’autres sont conçus spécifiquement dans le but d’un allègement fiscal.

Il existe aussi des fonds créés pour des objectifs particuliers, tels que les plans de retraite. C’est le cas du Fonds commun de placement complémentaire retraite (FCPCR) mis en place par la Sonatel pour accompagner ses salariés dans le cadre d’un plan d’épargne entreprise (PEE). Ce fonds, aujourd’hui d’un actif net de 10,54 milliards de Fcfa, est géré par CGF Gestion, une société de gestion collective, filiale de CGF Bourse.

Quels que soient le but et la structure, ces véhicules d’épargne collective se résument au fait qu’un gestionnaire professionnel vous accompagne dans votre investissement. D’ailleurs, quel que soit le montant investi dans un fonds ou dans un plan d’épargne, au bout du compte, cela se traduira par un placement direct en actions, obligations ou instruments monétaires, comme si on avait soi-même investi son argent.

Avantages d’un placement dans les fonds

Les fonds de placement offrent un moyen économique de monter un portefeuille diversifié. Un fonds qui investit dans le marché financier de l’UEMOA, par exemple, peut comporter des placements dans plus d’une dizaine d’entreprises différentes et, en tant que particuliers, nous avons peu de chance de trouver le temps, les capacités ou l’envie d’en faire de même.

Un autre avantage de l’épargne collective, est tout simplement que les fonds de placement exercent une influence sur le marché. Ils contrôlent des sommes très importantes, et comme toutes les grandes entreprises, ils recherchent des économies d’échelle avec la possibilité d’avoir des équipes d’analystes, spécialisées par secteur de marché ; ce qui est particulièrement important quand il s’agit d’investir sur les marchés internationaux. Parfois on peut user de leur influence pour obtenir de meilleures informations ou de meilleurs prix. Enfin, les fonds de placement offrent une expertise financière à un prix relativement bas.

En effet, comme les investisseurs sont groupés, le coût de l’expertise financière est réparti sur un grand nombre d’investisseurs. Ils constituent donc un moyen relativement bon marché d’accéder à cette expertise.

Logique de placement

Quelle que soit la structure du fonds dans lequel on investit, le gestionnaire du fonds finira par faire des placements directs, en général en actions et en obligations. Il n’existe pas de formule magique : le gestionnaire du fonds va monter un portefeuille de placements directs, et ce faisant, va appliquer les mêmes principes que l’on appliquerait (ou que l’on devrait appliquer) si l’on montait le portefeuille soi-même. Ainsi, il convient de noter que plus le rendement offert est important, plus le risque pris par le gestionnaire du fonds, et par extension par les investisseurs, est grand. Le compromis de base entre le risque et le rendement est souvent présenté aux investisseurs sous la forme d’un choix entre croissance et revenu et chaque fonds de placement recherche les produits nécessaires à sa stratégie d’investissement.

La tâche du gestionnaire de fonds est d’assortir le produit à la stratégie : c’est ce que l’on appelle l’objectif du placement. D’une manière générale, les stratégies de placement se répartissent en trois catégories : les fonds de croissance, les fonds de revenus et les fonds mixtes. On parle de fonds de croissance lorsque la stratégie d’investissement met l’accent sur les perspectives de croissance des entreprises. Dans ce cas, les rendements se font sous forme de plus-values boursières et la croissance du capital du fonds est déterminée en général par la performance des actions dans lesquelles le fonds a investi. Lorsqu’il s’agit de fonds de revenus, la stratégie d’investissement met l’accent sur la génération de revenus. La rentabilité se réalise sous forme de revenus générés, accompagnée, le cas échéant, de quelques plus-values boursières (qui, avec un peu de chance, compenseront l’érosion de valeur due à l’inflation).

Le gestionnaire peut détenir un savant mélange composé d’emprunts d’État, d’obligations émises par des entreprises et d’actions réputées «sûres».

Une approche axée sur la génération de revenus mettra l’accent sur des investissements qui maximisent les rendements à court terme. Et comme les flux de revenus courants sont plus faciles à repérer qu’une croissance future, il s’agit d’une approche moins risquée.

Quant au fonds mixte, comme son nom l’indique, il cherchera à trouver un équilibre entre la quête pure et simple de plus-values, le besoin de revenus et un certain degré de protection du capital.

Il faut noter que, quel que soit le type de fonds, l’objectif de placement est atteint grâce à la diversification idoine des investissements.

Par ailleurs, il convient de faire la différence entre des fonds «actifs» et des fonds «passifs». Les fonds «actifs» tentent de faire mieux que la performance moyenne du marché alors que les fonds «passifs», connus souvent sous le nom de fonds indiciels, tentent de répliquer la performance moyenne du marché. Pour pouvoir faire mieux que le marché il faut être prêt à prendre des risques plus élevés c’est-à-dire assumer le risque spécifique à une catégorie d’actions ou à un secteur d’activité pour obtenir des rendements plus élevés.

Dans le cas des fonds « passifs », il faut, en particulier, s’assurer que le fonds reproduit fidèlement tous les changements dans la composition de l’indice suivi. A cet effet, les gestionnaires passifs utilisent tout un éventail de techniques mathématiques (reproduction complète, échantillonnage stratifié, optimisation, etc.). Il n’est pas nécessaire de les connaître. Tout ce qu’il faut savoir, c’est qu’un fonds passif doit en permanence être totalement investi dans des actions indexées et que ces actions doivent être détenues quel que soit leur potentiel individuel.

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