(Agence Ecofin) - « La République Démocratique du Congo peut à nouveau exporter librement son bois Afromosia». C’est ce qu’a décidé la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore en voie d’extinction (Cites) qui a levé la restriction qui limitait à 25 000 mètres cubes, la quantité de ce bois que pouvait exporter le pays.
Le ministre congolais de l’Environnement, du Tourisme et de la Conservation de la nature, Bavon N’sa Mputu Elima, voit dans cette décision l’aboutissement des efforts engagés par le pays pour réguler son secteur des produit ligneux. «Nous nous sommes mis au travail pour assainir suffisamment le secteur. Nous avons répondu aux préoccupations exprimées par la Cites, notamment par l’élaboration d’un avis de commerce non préjudiciable sur le bois Afromosia. Et cet avis de commerce non préjudiciable a été validé et accepté par le secrétaire général de la convention.» a-t-il déclaré à Radio Okapi, indiquant au passage que la convention avait décidé de plafonner les exportations congolaises d’Afromosia en 2007.
Encore appelé teck africain, l’Afromosia, qui est une espèce de bois tropical particulièrement recherchée, se trouve au Nigeria, au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Congo et en RDC. Ce dernier pays possède dans deux de ses provinces (Equateur et province Orientale) les plus grandes réserves mondiales de cette espèce qui est menacée de disparition par le commerce illégal.
Aaron Akinocho
Meknès, Maroc.