(Agence Ecofin) - Barclays et Standard Chartered sont réticentes à se conformer au programme d'indigénisation du pays qui oblige les entreprises étrangères à transférer au moins 51% de leurs opérations à la population locale. Aussi les deux banques ont été invitées par les autorités le 26 janvier 2013 à quitter le pays si elles continuent à bouder cette politique.
Mais Barclays Bank, qui est cotée à la Bourse du Zimbabwe, affirme qu'elle est déjà à 30%.
La banque centrale et des responsables du Trésor ont récemment accusé ces banques d’avoir contribué à l’échec de l’émission de bons du Trésor. «Ils ont même refusé des bons du Trésor du ministère des Finances. Nous ne disons pas qu'ils doivent nous donner de l'argent gratuitement, mais le secteur financier doit prendre en charge les aspirations des Zimbabwéens », a déclaré, très remonté le ministre chargé de l’Empowerement, Saviour Kasukuwere au quotidien New Zimbabwe.
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