Le DG d’Ecobank rejette les allégations formulées contre lui

(Agence Ecofin) - Thierry Tanoh (photo), directeur général d’Ecobank Transnational Incorporated, le groupe bancaire panafricain basé à Lomé, au Togo, a rejeté les allégations formulées en son encontre par Laurence de Rego, une de ses collaboratrices suspendue au début du mois d’août.

« En ce qui me concerne, je nie en bloc toutes ces allégations. Je suis venu dans ce groupe afin d’institutionnaliser la banque, de mettre en place les réformes qui sont nécessaires afin que la banque atteigne un autre niveau », a expliqué M. Tanoh, alors qu’il intervenait samedi 7 septembre 2013 dans une interview accordée à Radio France International

Le DG d’Ecobank est aussi revenu sur la question de son bonus au titre de l’exercice 2012 (1,14 millions $), auquel il a renoncé, et que son ex collaboratrice jugeait excessif.

« Je pense que ce bonus a été accordé dans les normes de gouvernance de l’institution, c’est-à-dire qu’il a été approuvé par le comité de gouvernance du conseil d’administration. Vu la polémique qu’il a suscité et dans l’intérêt d’Ecobank, j’ai décidé purement et simplement de renoncer à ce bonus et de n’en toucher aucun au titre de l’année 2012 », a-t-il expliqué, reconnaissant qu’il voulait ainsi donner un signal fort.

Concernant le cas de Laurence de Rego, le DG de la banque a expliqué que, lorsqu’il y a un changement à la tête d’une grande institution, la transition n’est pas toujours facilement admise. « Dans le cadre d’une restructuration que je voulais faire au niveau du management, une des personnes avec qui je travaille a fait un certain nombre d’allégations. Ces allégations doivent être traitées de façon très sérieuse. Le conseil d’administration a décidé d’écouter la personne qui a fait ces allégations afin qu’elle vienne donner de la substance à ce qui a été dit », a commenté Thierry Tanoh

Sur les conséquences de la situation actuelle, ce dernier affirme que ce n’est qu’un mauvais moment pour le groupe, qui s’appuie selon lui sur de bons fondamentaux. « C’est une situation difficile mais, une fois que le processus sera terminé, notre groupe sortira grandit et nous retrouverons notre croissance », a-t-il fait savoir.

Il est à préciser que sur la Bourse régionale des valeurs mobilière d’Afrique de l’Ouest (BRVM), le titre ETI a une fois de plus été le plus actif du marché en volume au cours de la semaine boursière du 2 au 6 septembre 2013, avec un volume de 529 541 titres échangés pour 29.31 millions de FCFA.

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