(Agence Ecofin) - Le volume brut des créances douteuses à l'encontre de la filiale au Kenya du groupe bancaire Standard Chartered Bank a explosé sur les neuf premiers mois de l'année 2014, pour atteindre 13,31 milliards de shillings, contre seulement 3,78 milliards de shillings sur la même période l'année 2013 (1000 shillings = 8,9 €).
Cette contre-performance se positionne toutefois comme une amélioration d'un trimestre à l'autre, car au 30 juin 2014, le volume des créances douteuses était de 14,58 milliards de shillings. Au final, l'exposition réelle de la banque à ces créances dont le remboursement est reconnu incertain, a été équilibré à 898,87 millions de shilling, mais pour cela, Standard Chartered Bank Kenya espère des remboursements de l'ordre de 6,230 milliards de shillings, et a constitué des provisions pour intérêts perdus de 4,6 milliards de shillings.
Il est à rappeler que l'exposition de la Banque aux créances douteuses, est à placer dans un contexte de performances opérationnelles positives et en très légère progression. Le Produit Net Bancaire a atteint 19,71 milliards de shillings, pour des charges d'exploitation de 8,54 milliards de shillings. Dans ces conditions, la marge brute a été de 11,16 milliards de shillings et le bénéfice net par actions va se hisser à 26,23 shillings, contre 21,3 à la même période en 2013.
Stanchart Kenya a eu une semaine mitigée sur le Nairobi Securities, terminant la journée boursière du 21 novembre sur une petite hausse de 0,9%. Mais sa performance moyenne au cours de la semaine laisse voir que son action a cédé de 0,3%. Le titre reste à suivre, surtout avec un dividende de 4,5 shillings seulement pour les premiers mois, lorsqu'on sait que le dividende annuel pur le compte de 2013 était de 14 shillings
Idriss Linge
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