(Agence Ecofin) - Plusieurs grands groupes bancaires étrangers opérant au Zimbabwe seront exemptés de la loi sur le renforcement de la présence des investisseurs locaux dans le capital des entreprises étrangères (Black Economic Empowerment), a-t-on appris le 20 juin 2013 de source médiatique Zimbabwéenne qui cite le ministre des finances de ce pays.
« Il ne peut y avoir une indigénisation des banques cela ne s’est jamais vu et c’est stupide. Nous avons travaillé à ce que cela n’arrive pas, sans faire du bruit. Une des dispositions de la loi-sur l’indigénisation- est qu’elle doit s’appliquer avec le ministre compétent, je n’ai pas été d’accord avec le ministre en charge de ce dossier », a expliqué Tendai Biti le ministre zimbabwéen des finances.
Parmi ces banques on retrouve la filiale locale de Barclays qui est cotée sur le marché financier zimbabwéen, mais aussi des filiales locales de Standard Chartered, Ecobank, Stanbic (filiale du Groupe Standard en Afrique du sud) et MBCA Bank une filiale à 74% du groupe sud-africain Nedbank
Cette option prise par son collègue des finances au sein du gouvernement n’enchante pas Saviour Kasukuwere, le puissant ministre zimbabwéen en charge du processus de Black Economic Empowerment. Il estime que les banques étrangères installées dans son pays négligent le secteur agricole et n’accorde pas assez de financement aux petites et moyennes entreprises locales.
Alors que le secteur des banques semble exonéré du moins pour le moment, les autres secteurs eux n’ont pas échappé à la règle. Après les secteurs agricoles et miniers, celui des télécommunications a récemment pris le relais avec le renouvellement des licences d’exploitation.
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.