(Agence Ecofin) - Sur le Johannesburg Stock Exchange où elle est cotée, Nedbank, la plus petite des quatre grandes banques d'Afrique du sud, réalise des performances en dents de scie, en ce début d'activités boursières du 13 mai 2014. Son action a débuté à la baisse et oscillait vers 10 heures locales, entre le vert et le rouge.
Avec un total de 36 000 titres déjà échangés, on peut dire que les investisseurs essayent de se positionner sur une entreprise qui n'a pas déçu au cours du premier trimestre. Malgré un environnement sud-africain marqué par une croissance atone et annoncée à la baisse, Nedbank a vu progresser de 18% ses revenus issus des produits autres que les intérêts; qui ont atteint 5,8 milliards de rands (444 millions $).
Cette performance est à mettre à l'actif d'une belle progression (50%) des revenus collectés sur les services d'intermédiations, mais aussi un bon comportement des commissions et frais divers que le groupe bancaire a perçus. Les revenus d'intérêts, c'est à dire la rémunération des prêts consentis par Nedbank, ont connu une progression plus modeste (4%), malgré une progression significative de l'encourt des prêts accordés à l'économie (+16%)
Le groupe filiale de l'assureur Old Mutual commence déjà a ressentir les implications financières de son placements au sein d'Ecobank, dont elle a acquis 20% de capitalisation par conversion des actifs obligataires en 2014. Un des effets cités est le recul de la marge nette d'intérêt, c'est à dire la différence entre les taux offerts sur les dépôts et les taux servis sur prêts. Elle passe de 3,5% en 2014 à 3,4% en 2015.
Rappelons que pour sa participation au sein d'Ecobank, Nedbank s'est déjà constitué un bénéfice net intermédiaire de 25 millions $, la banque panafricaine ayant déclaré pour le premier trimestre s'achevant au 31 mars, 125 millions $ de résultat net
Idriss Linge
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.