(Agence Ecofin) - Le conseil de surveillance du groupe Banque Populaire-Caisse d’Epargne (BPCE) vient d’afficher son soutien au président du directoire du groupe bancaire, François Pérol (photo), après sa mise en examen pour prise illégale d'intérêts.
Dans un communiqué, le conseil de surveillance de BPCE a déclaré «témoigner à nouveau, à l'unanimité sa confiance à François Pérol», dont le mandat de président du directoire de BPCE a été renouvelé en novembre 2012 pour quatre ans.
Une enquête avait été ouverte sur les conditions de la nomination de M. Pérol à la tête du groupe issu du rapprochement des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires en 2009.
Suite à cette nomination, les syndicats CGT et Sud, avaient dénoncé un conflit d’intérêt découlant du fait que François Pérol avait pris part, lorsqu’il était secrétaire général adjoint à l’Elysée, aux négociations sur la création du groupe BPCE. La loi interdit, en effet, à tout fonctionnaire de travailler pour une entreprise qu’il a surveillée, avec laquelle il a conclu un contrat ou qu’il a conseillé sur ses opérations dans les trois ans précédant son passage du public au privé.
La prise illégale d'intérêts est passible de cinq ans d'emprisonnement et de 500 000 euros d'amende.
Pour se défendre, François Pérol avait expliqué qu’il n’avait eu qu’«un rôle de conseil» auprès de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, qui n’entrait pas dans le champ des interdictions prévues par la loi.
Le groupe BPCE est présent dans plusieurs pays africains dont le Cameroun (BICEC), Madagascar (BMOI), Congo (BCI), Mali (BNDA), Djibouti (BCIMR), Algérie, Afrique du Sud (Natixis), Maroc, Tunisie (Pramex).
Abidjan, Côte d'Ivoire. Une plateforme de mise en relation entre les entreprises allemandes et leurs homologues de l’Afrique francophone.