(Agence Ecofin) - L’US Department of the Treasury, la Banque d’Algérie et le FMI collaborent depuis trois ans pour la mise en place d’outils robustes et de procédures de surveillance du système financier incluant la lutte contre le blanchiment et la détection précoce de vulnérabilité des établissements financiers aux chocs exogènes et aux crises internes. Ce nouveau dispositif serait opérationnel en 2012.
Parmi les actions retenues, la notation des banques à travers un calcul plus fin des ratios de solvabilité et de liquidité des banques, la mutualisation et le partage d’informations entre les différentes autorités de régulation (Banque centrale, Commission bancaire, COSOB, Conseil national de l’assurance…).
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, a annoncé lors de la présentation du rapport annuel de son institution que «la solidité du secteur bancaire était appréciable en 2010 aussi bien sous l'angle de l'évolution de leurs activités qu'en ce qui concerne la rentabilité de leurs fonds propres et le rendement de leurs actifs». Le ratio de solvabilité bancaire ressort à 23,31% un taux «bien au-delà des recommandations de Bâle III». La rentabilité des fonds propres des banques (publiques et privées) était de 20,72% en 2010 alors que le rendement des actifs était de 1,52%. Les créances non performantes sont provisionnées à 74%.
Le FMI estime que le système bancaire est bien capitalisé en général malgré d’importantes créances non performantes au sein des banques publiques.
Nairobi, Kenya - Promoting sustainable economic growth through trade