(Agence Ecofin) - Phillipe Broadley, le directeur financier de la banque sud-africaine Nedbank a indiqué que les résultats financiers d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) pour la période s’achevant à fin décembre 2013 seront « déterminants dans prise de décision » d’entrer ou non dans le capital de la banque panafricaine. Une position proche de celle de Julian Roberts (photo), le directeur général d’Old Mutual, maison mère de Nedbank, qui, à l’occasion d’une rencontre d’investisseurs en Afrique du Sud, a fait savoir que « Nedbank n’avait aucune urgence à transformer le prêt consenti à Ecobank » à la hauteur contractuel de 20% de son capital et qu’une décision dans ce sens ne serait prise qu’au cours de l’année 2014, sachant que l’option dévolue à Nedbank n’est valable que jusqu’au mois de novembre de cette même année.
Sur les 9 premiers de l’année s’achevant à fin septembre 2013, ETI a publié des résultats financiers d’où il ressortait une hausse de 24% de son revenu net à 1,5 milliard $ et un bénéfice brut en hausse de 56% à 299 millions $.
La conversion du prêt d’un montant de 285 millions $ ne devrait permettre à Nedbank que d’obtenir 11% du capital d’Ecobank. Pour passer à 20%, la banque sud-africaine devra, en plus du montant du prêt, mettre sur la table une somme qui fera grimper le deal à 500 millions $.
De l’avis de plusieurs experts, Old Mutual, avant de prendre une décision, aura un regard tout aussi attentif sur la désignation du prochain président du Conseil d’administration de la banque qui a son siège à Lome au Togo. Au mois d’octobre 2013, Kolapo Lawson a présenté sa démission de la présidence d’Ecobank dans un contexte marqué par une crise au sein de l’équipe dirigeante.
Mais au-delà de ces aspects liés aux résultats d’Ecobank et à la situation au sein de son conseil d’administration, Old Mutual prévoit d’investir 4 milliards de rands en Afrique dans les deux prochaines années. Une enveloppe de 5 milliards de rands était prévue pour 2013 et seulement 1 milliard ont été dépensés à cet effet.
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