(Agence Ecofin) - Une adresse électronique (rfihommage@gmail.com) a été créée pour recueillir les hommages et les témoignages depuis l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tous les deux journalistes en service à Radio France Internationale. « Les messages ont afflué par centaines », indique le site de RFI (www.rfi.fr) qui, finalement, n’en publie que les plus « touchants » et par salves.
Parmi les messages publiés, il y a ceux des auditeurs de Rfi et des journalistes travaillant sur le continent africain, qui, pour certains, ont connu les deux journalistes tués samedi dernier, 2 octobre, près de la ville de Kidal au Mali.
« J’étais tellement sous le choc qu'un frisson m’a parcouru le corps de la tête aux pieds. Je condamne avec fermeté ces crimes, et que les auteurs soient arrêtés et jugés. Adieu Ghislaine, on ne t'oubliera jamais. Je termine en souhaitant que RFI crée un grand prix qui portera son nom », écrit Oumar Traore, un auditeur.
Eliane Hervo-Akendengue, journaliste et membre du club Rfi d’Abidjan, dit toute sa colère. « Mais diantre quand cette pauvre Afrique comprendra que l'information est un préalable au développement ? Hier ce fut Jean Hélène sous nos yeux sur les bords de la lagune Ébrié à Abidjan, et aujourd'hui, mon cher et ami Claude et sa collègue Ghislaine. Oh my God, plus de mots à dire, mes yeux sont déjà noyés dans une marre de larmes. »
« Oh mon Dieu! 4h30, alors j'allume mon transistor de chevet pour ma mise à jour habituelle. La nouvelle est claire et nette, je refuse de l'admettre... Quoi Ghislaine Dupont, morte ? Abattu, triste, écœuré, choqué, irrité, que sais-je encore... », se désole Jean-Paul Layang, un auditeur de Yaoundé au Cameroun.
Isabelle Souccar, une auditrice au Mali, dédit aux défunts un poème de Birago Diop, avec ce célèbre vers : « Les Morts ne sont pas morts ».
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