(Agence Ecofin) - Les sociétés impliquées dans l’affaire de corruption défrayant la chronique en Algérie seraient indésirables dans le secteur de l’énergie et des mines. Il a été décidé de les mettre en quarantaine.
Devant l’Assemblée populaire nationale (APN) jeudi, le ministre de l’Energie et des mines, Youcef Yousfi (photo), a affirmé aux députés algériens la position de son ministère qui « a décidé que les sociétés du secteur de l’énergie et des mines ne traiteront plus avec les sociétés impliquées dans des affaires de corruption », a rapporté l’APS.
Ce retournement fait suite à un nouveau scandale de corruption impliquant le groupe canadien SNC Lavalin qui aurait versé des pots-de-vin lors de l’acquisition du juteux marché du projet de la centrale électrique de Hadjret En Nouss.
Déjà la société publique d’électricité et de gaz Sonelgaz a mis le groupe canadien sur une liste noire qui risque de s’allonger, tant d’importantes autres sociétés étrangères seraient également éclaboussées en Algérie. Selon APS, seraient visées pêle-mêle les sociétés italiennes Eni et Saipem, la société américaine Général Electric et la française Alstom.