(Agence Ecofin) - La Commission nationale anti corruption du Cameroun, placée sous l’autorité de la Présidence, ne mâche pas ses mots en accusant les banques camerounaises d’être souvent « des instruments de corruption, de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme ».
Selon la CONAC, les banques camerounaises sont devenues les agents du blanchiment, notamment des détournements d’argent public. En cinq ans, de 2006 à 2011, elle estime à 600 millions d’euros le volume des opérations suspectes.
Les grands projets comme le barrage hydro-électrique de Lom Pangar ou la construction d'un port en eau profonde à Kribi feraient l’objet de détournements et de fraudes massives, notamment à travers l’indemnisation de prétendus propriétaires.