(Agence Ecofin) - A cause des autorisations réglementaires que se font encore attendre en Russie et dans l'Union Européenne, la fusion du français Publicis et de l’Américain Omnicom n’aura pas lieu au premier trimestre 2014 comme prévu. Les patrons des deux groupes de communication, respectivement Maurice Lévy et John Wren, ont annoncé jeudi 21 novembre que l’opération aura lieu plutôt à la mi-mai de l’année prochaine.
Au cours de la conférence organisée à Barcelone, en Espagne, par Morgan Stanley, le directeur général d’Omnicom a déclaré : « On bouclera certainement au premier semestre et dès que possible. » Il avait près de lui son homologue de Publicis et, surtout, en face, un auditoire où se trouvaient des représentants de la concurrence, notamment Martin Sorrell, le patron de WPP, leader mondial des groupes de communication.
Annoncée depuis juillet dernier, la fusion d’Omnicom et de Publicis, actuellement deuxième et troisième mondial, donnera naissance au n°1. L’opération a déjà été autorisée au Etats-Unis, en Afrique du sud, en Corée du Sud, en Inde, en Turquie ou encore au Canada. Hormis le feu vert de la Russie et de l’UE, celui de la Chine reste attendu.
En septembre dernier, Publicis annonçait son déploiement en Afrique francophone via le réseau AG Partners, lui même présent dans 12 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’ivoire, Gabon, Mali, Niger, RDC, Sénégal, Tchad et Togo). Publicis Africa Group, basée à Johannesburg, devrait mettre en place trois sièges régionaux situés à Accra, Nairobi et Johannesburg.
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