(Agence Ecofin) - C’est la plus importante autorisation au projet de fusion entre le Français Publicis et l’Américain Omnicom, qui vise à créer le n°1 mondial dans le domaine de la communication, de la publicité, du marketing et du numérique. En effet ce 4 octobre 2013, l’opération prévue en 2014 a reçu l’approbation du gendarme de l'anti-trust américain, la Federal Trade Commission des Etats-Unis.
Les Echos rapporte que l’instance américaine n'a exercé ni veto ni demande de complément d'informations aux deux groupes, dans le délai de trente jours qui lui était imparti. En d’autres termes, la fusion est, de facto, acceptée sans conditions aux Etats-Unis où le délai d’examen de la fusion avait expiré le 1er novembre, tel que prescrit par le Hart-Scott-RodinoAntitrust Improvements Actof 1976 (HRS).
« C'est très positif selon nous, puisque les Etats-Unis sont le domaine géographique où le risque [d'un rejet de la fusion]était le plus élevé à cause de leur position très forte par rapport aux concurrents et dans l'absolu », écrit Exane BNP Paribas. L’analyste rappelle que le groupe Publicis réalise au Etats-Unis la moitié de sonchiffre d'affaireset 60% de ses bénéfices.
Au septembre dernier, le groupe Publicis annonçait son déploiement en Afrique francophone via le réseau AG Partners, lui même présent dans 12 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’ivoire, Gabon, Mali, Niger, RDC, Sénégal, Tchad et Togo). Sa filiale, Publicis Africa Group, basée à Johannesburg, devrait mettre en place trois sièges régionaux situés à Accra, Nairobi et Johannesburg.
L’autorisation américaine arrive après celles obtenues en Afrique du sud, en Corée du sud, en Turquie, en Inde ou encore au Canada. Il ne manque plus que l’accord de la Chine et de la Commission européenne.
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