Niger : le développement de l’uranium de Madaouela coûtera moins que prévu
(Agence Ecofin) - Au Niger, GoviEx Uranium a obtenu depuis 2015 un permis minier pour le projet d’uranium Madaouela. Mais les récents prix du produit n’encouragent pas des investissements trop importants. Une nouvelle étude sur son actif et l’augmentation attendue de la demande peuvent néanmoins changer la donne.
Pour développer le projet d’uranium nigérien Madaouela, il faudra un investissement initial de 346,26 millions de dollars. C’est ce qu’a indiqué une étude publiée le 18 février par le propriétaire de l’actif, GoviEx qui précise que la nouvelle estimation représente une réduction de 15 % par rapport au capital évalué en 2015.
GoviEx updates Madaouela Project pre-feasibility study start-up capital and operating costs reduced. (TSX-V: GXU; OTCQB: GVXXF) #Uranium #Mining https://t.co/q3x9z3Oigt pic.twitter.com/xqCrtdgh9w
— Red Cloud Financial Services Inc. (@RedCloudFS) February 18, 2021
Selon les détails avancés, dès l’entrée en production commerciale de la mine, le capital investi devrait être récupéré au bout de 5 ans. La valeur actuelle nette du projet est estimée 336 millions de dollars (avec un taux d’actualisation de 8 %) et un taux de rentabilité interne à 23 %. Le projet devrait générer des flux de trésorerie disponibles de 525 millions de dollars sur sa durée de vie de 20 ans et un EBITDA annuel moyen de 70 millions $.
Il faut noter que les nouvelles estimations se basent sur un prix de la livre d’uranium de 55 $ alors qu’elle se négocie actuellement à environ 30 $. La compagnie compte certainement sur l’augmentation prévue de la demande dans les deux prochaines décennies qui devrait faire grimper les prix.
« Le déficit structurel actuel du marché de l’uranium exige que de nouvelles mines soient développées à court terme pour continuer à produire de l’énergie nucléaire », a commenté le président exécutif Govind Friedland, se félicitant de la réduction des coûts et risques liés au projet.
GoviEx Uranium dispose déjà d’un permis d’exploitation minière pour le projet Madaouela, et veut se concentrer désormais sur l’étude de faisabilité. La société prévoit de commencer le développement par le gisement Miriam, avec comme objectif d’améliorer rapidement les flux de trésorerie sur les premières années.
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