(Agence Ecofin) - La filière nucléaire revient en grâce dans plusieurs pays, après que la catastrophe de Fukushima en 2011 a contribué à un désintérêt pendant plusieurs années. Cela s’accompagne d’un besoin croissant en uranium dont Etats producteurs et compagnies se préparent à profiter.
Au Niger, le week-end dernier a été marqué par la cérémonie d’ouverture de la mine d’uranium Dasa. C’est l’annonce faite le lundi 7 novembre par le propriétaire du projet, le Canadien Global Atomic, qui précise que cela marque le début des travaux de développement souterrain du site.
#Niger #Mines #Uranium
— Aboubacar Y. Barma (@aboubacarybarma) November 5, 2022
Début ce samedi 5 nov des activités de la #Société des mines de #Dasa #SOMIDA SA. Le premier tir de mine a eu lieu en présence du PM et de plusieurs personnalités à #Tagaza, commune et Dpt de #Tchirozérine, région #Agadez. #Global_Atomics pic.twitter.com/xX3XOA2XNf
Il s’agit d’une étape majeure dans le calendrier de construction du projet, qui prévoit notamment la production des premières tonnes de concentré d’uranium (yellowcake), d’ici début 2025. Symbole de l’importance de la mine pour l’Etat nigérien, la cérémonie a vu la présence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, de la ministre des Mines Hadizatou Ousseini Yacouba et d’autres personnalités politiques de la région.
Pour rappel, la mine devrait livrer annuellement 4,4 millions de livres d’uranium sur 12 ans, selon une évaluation économique publiée en 2020. Cela permettra d’augmenter la production d’uranium du Niger, à un moment où la demande pour ce combustible augmente progressivement avec la construction de nouvelles centrales nucléaires à travers le monde.
Emiliano Tossou
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