(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, West Wits Mining développe une mine d’or au projet Witwatersrand Basin Project (WBP). Ce dernier hébergerait également de l’uranium que la société envisage d’exploiter pour profiter du regain d’intérêt pour le combustible nucléaire, dans le cadre de la transition énergétique.
La compagnie minière australienne West Wits Mining a lancé en Afrique du Sud la phase 1 d’un programme d’exploration destiné à produire une première estimation de ressources minérales d’uranium sur son projet Witwatersrand Basin (WBP). Ce dernier, sur lequel la compagnie exploite déjà du minerai d’or, dispose en effet d’une minéralisation uranifère importante, mise en évidence par des travaux de 2008.
Au cours de la phase 1, au moins trois trous d’une profondeur d’environ 120 mètres seront forés, et les résultats analysés en laboratoire, avant des phases 2 et 3 qui pourront aller à des profondeurs supérieures à 400 mètres. La cible d’exploration identifiée devrait alors être convertie en gisement hébergeant une ressource minérale inférée. Une étude exploratoire interviendrait alors pour estimer la viabilité économique d’une exploitation de la ressource.
Il faut souligner que ce nouvel investissement de West Wits, en parallèle à ses travaux pour produire de l’or sur le même projet, est motivé par les perspectives sur le marché mondial de l’uranium. Au cours des deux dernières années, plusieurs compagnies ont initié le redémarrage des mines mis en régime de maintenance et entretien ou accéléré les travaux sur de nouveaux projets.
Elles veulent toutes profiter d’une hausse de la demande et des prix de l’uranium. Cette augmentation est liée au regain d’intérêt pour le nucléaire, une source d’énergie bas carbone, dans le cadre de la réussite de la transition énergétique.
Selon une récente étude exploratoire sur l’exploitation de l’or sur le projet, WBP peut livrer en moyenne 80 000 onces par an sur 18 ans.
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