(Agence Ecofin) - L’Afrique du Sud est le seul pays africain à disposer d’une centrale nucléaire. Alors que de nouvelles centrales nucléaires sont en développement sur le continent et dans le reste du monde, des compagnies s’activent pour développer des mines afin de répondre à la hausse de la demande d’uranium.
En Afrique du Sud, une mine d’uranium devrait bientôt voir le jour sur le gisement Henkries. Selon un communiqué publié fin septembre par Stranger Holdings, une décision finale d’investissement devrait être prise d’ici deux ans pour le développement du projet.
?Approval & Publication of Prospectus
— NeoEnergyMetals (@NeoEnergyMetals) October 2, 2023
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Stranger Holdings plc, is pleased to confirm that its Prospectus (the "Prospectus") in respect of the:
✅Proposed Acquisition of up to a 70% interest in the Henkries Uranium Deposit and Prospecting Right in the Republic of South Africa;
Stranger Holdings a en effet conclu différends accords pour acquérir une participation initiale 50,1 % dans Desert Star Tradings, le propriétaire du gisement Henkries, avec la possibilité de porter cette participation à 70 % par la suite. Une fois la décision d’investissement prise, Stranger Holdings veut développer d’ici neuf à dix-huit mois une mine à petite échelle capable de générer des flux de trésorerie. Les fonds seront ensuite utilisés pour l’exploration à long terme (huit ans), afin de développer potentiellement une mine à grande échelle.
La stratégie en plusieurs étapes de Stranger devrait la positionner pour profiter de la tendance à la hausse qui caractérise depuis deux ans la demande et les prix de l’uranium. Alors que la dernière décennie a été surtout caractérisée par l’arrêt des mines d’uranium et le ralentissement des projets d’uranium, la transition énergétique change la donne. Les projets de centrale nucléaire se multiplient en effet dans le monde entier, et ces différentes centrales auront besoin d’uranium pour fonctionner.
C’est pour répondre à cette demande que dans plusieurs pays africains, des compagnies minières s’activent pour relancer des projets placés en régime de maintenance et entretien, où pour développer de nouvelles mines. Le numéro 1 mondial du secteur, Kazatomprom, a aussi annoncé fin septembre sa décision de mettre fin en 2025 aux restrictions en place depuis sept ans sur la production de ses mines.
Notons que pour refléter son futur statut de producteur d’uranium, Stranger Holdings va changer de nom pour devenir Neo Energy Metals. Elle prépare également son introduction sur la bourse de Londres.
Emiliano Tossou
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