(Agence Ecofin) - Le programme de redressement de l’industrie automobile est en marche en Algérie. Après celui du constructeur italien Fiat, un autre complexe automobile est annoncé.
Selon Tayeb Zitouni, ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, la Chine a donné à l’Algérie son accord pour la construction prochaine d’une unité de montage ou de construction de véhicules électriques ou fonctionnant au moteur à combustion interne. Ceci fait partie des nombreux accords signés à l’occasion de la visite en Chine du président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Au nombre des promesses d’investissement qui se chiffrent à près de 36 milliards USD figurent au rang des projets du secteur transport la construction de 2 liaisons ferroviaires et l’extension du port d'Annaba (nord-est). L’implantation de cette unité automobile complètera le projet en cours du constructeur Fiat dont l’usine en développement dans la ville d’Oran livrera ses premières productions d’ici fin 2023.
Ces unités de production ouvriront une plus grande perspective à l’industrie automobile du pays qui n’a pas connu un grand essor. L’Algérie importe en effet une grande partie de ses voitures, pour la plupart des véhicules d’occasion, depuis l’Europe ou l’Asie. C’est une tendance que l’exécutif avait tenté de renverser en interdisant pendant près de 5 ans l’importation de véhicules d’occasion, une décision annulée plus tard en octobre 2022.
En plus de satisfaire la demande nationale, le développement de cette industrie devrait aider au renouvellement du parc automobile national et contribuer aux programmes de transition énergétique dans les transports.
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