(Agence Ecofin) - Le gazoduc AKK transportera jusqu’à 56 millions de m3/jour de gaz provenant de gisements domestiques vers de nombreuses centrales électriques. Il va aussi jouer un rôle clé dans le plan visant à s’appuyer sur le gaz pour donner un nouveau coup d’accélérateur à l’économie.
Le 16 juillet, le Nigéria s’est lancé sur le marché de la dette, à la recherche d’un financement d’un milliard de dollars, afin de poursuivre les travaux de construction du gazoduc Ajaokuta-Kaduna-Kano (AKK) dont la valeur est de plus de 2,5 milliards de dollars.
Le recours du Nigéria à la dette dans ce cas de figure n’était plus envisagé, car la Chine avait promis de financer l’infrastructure à hauteur de 85 %, mais le financement tarde à arriver. Ceci, alors que les travaux ont démarré depuis 12 mois et que la société publique du pétrole (NNPC) a presque épuisé l’enveloppe correspondant à son engagement d’investir les 15 % restants dans le projet.
Cette somme a d’ailleurs été puisée dans la garantie souveraine du géant africain. En décembre dernier, Bank Of China et l’assureur chinois Sinosure ont approuvé le prêt qui devrait être remboursé en 12 ans, à un taux d’intérêt Libor de 3,75 %.
Olivier de Souza