(Agence Ecofin) - Le renforcement du réseau routier figure parmi les axes stratégiques du Plan National de développement pour la Transition du gouvernement gabonais. Sa mise en œuvre s’inscrit dans la perspective de rattraper le retard infrastructurel et d’accompagner la dynamique actuelle de l’économie.
Au Gabon, des négociations sont en cours avec United Kingdom Export Finance (UKEF) et l'espagnol Banco Santander pour solliciter un prêt de 32,9 milliards FCFA (environ 53,6 millions USD) en vue de remettre à niveau la voirie urbaine dans Le Grand Libreville.
Le prêt est demandé dans le cadre de la phase 2 d’un projet dont le volet 1 portait sur Libreville, Akanda et Owendo et a été adjugé à l'entreprise Colas. Ce dernier a mobilisé un prêt de 48,5 milliards FCFA dont l'accord a été signé en juin 2019. Les sections à aménager totalisent environ 80 km pour l'ensemble des 2 phases.
Ce projet viendra compléter les réalisations structurantes prévues par le gouvernement afin de moderniser le réseau routier gabonais. Selon la feuille de route, les projets d’infrastructures routières absorberont près de 1 333 milliards FCFA sur la période 2024-2026, à raison de 225,1 milliards en 2024, 601,1 milliards en 2025 et 505,8 milliards FCFA en 2026. Les fonds seront dédiés à la réhabilitation/construction de plusieurs axes à travers le pays ainsi que l’achèvement de chantiers dont certains sont ouverts depuis 2013.
Les investissements prévus permettront de renforcer le réseau routier national dont moins de 20% est en état. Au regard des données officielles, le pays dispose de 10 384 km de routes (hors voiries urbaines) dont environ 1 800 km bitumées et 467 km non classées.
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