(Agence Ecofin) - Retardé depuis plus d’une décennie, le projet ferroviaire Trans-Kalahari, un corridor d’intégration régionale, est sur le point de recevoir un coup d’accélérateur.
La Namibie et le Botswana s’apprêtent à lancer un appel international à manifestation d’intérêt de septembre à novembre 2023 pour le projet ferroviaire Trans-Kalahari, un réseau de 1 500 km devant relier la mine de charbon de Mmamabula au Botswana au port namibien de Walvis Bay.
Dans une note conjointe, les ministères des Transports des deux pays ont notifié que cette étape sera suivie d’une pré-qualification prévue de décembre prochain à février 2024 et d’une demande de proposition dont le processus étalé sur 3 mois devrait commencer en mars 2024. Les travaux sur site pour ce projet de type clé en main débuteront en janvier 2025.
Ceci devrait être un grand pas en avant pour la mise en œuvre de ce projet élaboré depuis 2010. Le réseau dont la construction devrait nécessiter plus de 9 milliards USD intègre aussi des sections opérées par TransNamib qui connaitront une remise à niveau complète. Ces infrastructures devraient être intégrées au vaste projet de corridor ferroviaire régional qui interconnectera la partie de l’Afrique australe ouverte sur l’océan Atlantique à celle bordée par l’océan indien. Le corridor devrait ainsi raccorder, en dehors de la Namibie et du Botswana, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Mozambique, etc.
Ces projets sont annoncés comme des catalyseurs pour l’industrie minière et d’autres productions de la région. Ils devraient aussi permettre un report modal route-rail pour absorber une partie du trafic routier et prolonger la durée de vie des infrastructures routières.
Windhoek - Namibie