(Agence Ecofin) - Confrontée à la congestion du réseau routier et d’autres problèmes de mobilité urbaine, Kinshasa multiplie depuis peu les projets pour rattraper le retard en infrastructures de transport devenu de plus en plus criant avec la poussée démographique.
A Kinshasa, cette semaine, démarreront les travaux du projet de téléphérique qui devraient durer 6 mois et relier sur 2 km l’université de Kinshasa au quartier Triangle, dans la commune de Mont-Ngafula.
Ce projet ambitieux du gouvernement, inclus dans les plans urbains pour soulager le réseau de transport de la capitale, absorbera un trafic de 5 000 passagers par jour. Les travaux seront exécutés par l’entreprise turque Milvest holding, mais la technologie retenue pour le développement de l’infrastructure est française.
Le projet constitue une phase pilote avec des plans d’extension prévus pour intégrer d’autres quartiers ou villes selon l’engouement qu’il connaitra, une fois opérationnel.
« Nous n’allons pas construire des ouvrages dont la population ne va pas se servir. On commence d'abord par cette phase. Quand on verra la fréquentation, comment la population va s’habituer […] c’est alors que nous pourrons voir, conformément au plan provincial d’aménagement du territoire, si on envisage d’autres lignes et étendre ça à d’autres villes du pays », a déclaré Guy Loando Mboyo, ministre d’Etat de l’Aménagement du Territoire de la RDC.
La mobilité dans Kinshasa est devenue infernale, en l’occurrence sur les axes routiers principaux, en raison de la pression démographique qui a fait de la ville la 3e la plus peuplée du continent après Lagos. Les autres modes de transport étant moins développés, la route est devenue la voie de prédilection pour les déplacements à travers la capitale, ce qui engendre de véritables bouchons et accentue la pollution.
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