(Agence Ecofin) - L’Égypte compte sur des investissements extérieurs dans les infrastructures logistiques pour impulser une nouvelle dynamique aux activités du canal de Suez. Pour l’économie nationale, ce complexe constitue en effet l’un des principaux pourvoyeurs de recettes.
Maersk a annoncé qu’il investira 500 millions $ dans le terminal à conteneurs du canal de Suez, selon une note d’information de l’Autorité du canal (SCA). Le groupe transport maritime danois construira un nouveau quai de 1 000 mètres, proche de l’actuel quai de 500 mètres. L’investissement servira également à augmenter le nombre d’équipements de manutention, notamment avec l’acquisition de nouvelles grues pour en porter le total à 30.
Le projet s’aligne sur les objectifs du gouvernement égyptien qui sont de pousser le canal au-delà de ses fonctions traditionnelles de couloir de passage maritime, pour devenir une zone portuaire et industrielle intégrée. Une ambition qui a motivé la création de SCZone (Zone économique du canal de Suez) qui accueille déjà plusieurs projets portuaires et industriels.
La mise en œuvre de ces projets devrait permettre à l’Égypte d’augmenter les recettes issues de l’exploitation du canal, qui rapporte actuellement jusqu’à 7 milliards $ par an à l’économie nationale. Cela pourrait aussi permettre de concrétiser l’ambition du pays de devenir une plateforme incontournable des échanges entre les parties continentales de la méditerranée, de l’océan Indien et de l’Atlantique.
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