Le Sénégal signe un accord de prêt de 35 milliards FCFA avec la BOAD pour la phase 2 du TER

(Agence Ecofin) - Il s’agit d’un apport financier essentiel pour l’achèvement des derniers ouvrages avant la mise en exploitation des nouvelles infrastructures du Train express régional dakarois prévues pour fin 2023 au plus tard.

La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et le ministère de l’Économie du Sénégal ont signé, le 31 octobre, un accord de 35 milliards FCFA pour la phase 2 du Train express régional (TER) de Dakar. L’accord concrétise l’engagement de prêt approuvé le 20 septembre 2023 au cours du dernier conseil d’administration de l’institution.

(2/3) La BOAD met à la disposition du Sénégal un montant de 35 milliards de FCFA pour la réalisation de ce projet, qui permettra d'améliorer la mobilité des personnes et des biens dans l'agglomération de Dakar à travers les avantages offerts par le mode transport ferroviaire. pic.twitter.com/S5G2GReAjb

— Banque Ouest Africaine de Développement. (@boad_official) October 31, 2023

Le montant est destiné à financer des travaux d’infrastructures et systèmes sur cette section de 19 km qui reliera Diamniadio à l’aéroport Blaise Diagne de Dakar (AIBD). Le chantier en cours depuis mars 2022 vise à étendre la desserte vers les zones périphériques du centre-ville de Dakar. La phase opérationnelle du projet est annoncée pour décembre 2023 et devrait permettre de rallier l’aéroport en 45 m. Le nombre de trains en exploitation passera de 15 à 22 trains, et rendra le réseau capable de drainer jusqu’à 300 000 passagers par jour, contre 1 15 000 pour la phase 1.

Cette nouvelle étape du projet érigera également l’infrastructure au rang des rares modèles d’aero-express sur le continent, offrant un service de transport intégré pour les passagers transitant par l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Il faut noter que l’AIBD a été construit en périphérie de Dakar, à environ 50 km du centre-ville, et raccordé à une autoroute payante. Des contraintes qui limitent la connectivité et augmentent les frais de transport.

D’autres projets structurants de transport collectif comme le réseau de BRT devraient être opérationnels d’ici fin 2023, pour renforcer l’offre de transport public actuellement insuffisante par rapport aux besoins évalués à 7 millions de déplacements par le CETUD (Conseil exécutif de transport urbain de Dakar).