(Agence Ecofin) - Samedi, la société publique libyenne du pétrole (NOC) a déclaré un état de force majeure sur les exportations de brut du port d’Az Zawiyah, à la suite de l’arrêt de la production sur le champ pétrolier El Sharara, le plus grand du pays. Cet arrêt a été provoqué par la reprise des affrontements autour du bassin pétrolier.
Cette situation entraîne une perte de production de 290 000 barils par jour, soit un manque à gagner quotidien de 19 millions de dollars.
D’après Mustafa Sanalla (photo), le patron de la NOC, « de telles tentatives délibérées visant à saboter des pipelines et à perturber la production nuisent non seulement aux recettes publiques, mais aussi perturbent l’approvisionnement en électricité de la population ». Par ailleurs, il fait savoir que la situation pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’approvisionnement du marché intérieur, en raison de l’arrêt continu des activités de raffinage.
Et de poursuivre, qu’actuellement, le personnel de sécurité fait de son mieux pour reprendre les opérations sur le champ pétrolier. La NOC s’est dite déterminée à poursuivre les personnes impliquées dans ces attaques.
Les combats entre factions rivales, qui durent depuis 2011, constituent l’un des plus importants freins à l’accroissement de la production pétrolière du pays.
Olivier de Souza