(Agence Ecofin) - Au Kenya, le thé est la locomotive des exportations agricoles. Si la filière n’a cessé d’améliorer sa contribution à l’économie sur ces dernières années, elle continue de travailler pour améliorer son fonctionnement.
Au Kenya, l’Agence de développement du thé envisage de s’introduire sur le Nairobi Securities Exchange (NSE). Une entrée sur le marché financier devrait permettre à l’organisme public d’avoir accès à des ressources extérieures pour financer son plan de croissance et limiter la dépendance à l’égard de ses fonds propres.
D’après Alfred Njagi, responsable de la division gestion des services à la KTDA, la démarche a déjà reçu le feu vert des parties prenantes au niveau de la compagnie. Cette annonce survient notamment dans un contexte de changement de la structure de son actionnariat.
Alors qu’auparavant, les producteurs de thé affiliés à l’organisation n’étaient que des actionnaires directs dans les usines sous sa gestion, ceux-ci pourront désormais également posséder à titre individuel des parts dans son capital social.
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— KTDALtd (@KTDATea) May 23, 2021
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Il faut souligner par ailleurs, que l’organisation qui gère 60 % de la récolte nationale de thé est accusée de manipulation des prix de vente aux enchères de thé alors que ses dirigeants font face à des allégations « d’abus de pouvoir et de crimes économiques » de la part des autorités.
Ainsi le gouvernement a ordonné le 12 mars dernier, au procureur général de lancer une investigation, injonction finalement gelée par la Haute Cour du pays en avril dernier. En 2019/2020, les producteurs de thé regroupés par la KTDA ont produit 1,45 million de tonnes de thé vert, soit 28 % de plus qu’un an plus tôt.
Espoir Olodo
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