(Agence Ecofin) - Les terres rares font partie des métaux essentiels à la transition énergétique, à cause de leur utilisation dans les aimants des turbines éoliennes. Alors que la dépendance vis-à-vis de la Chine inquiète les pays occidentaux, de nouveaux producteurs comme l’Angola tentent de devenir une alternative.
La compagnie minière Pensana a publié cette semaine une estimation de réserves minérales pour le projet Longonjo. A en croire le rapport, cet actif situé en Angola héberge une réserve minérale de 767 000 tonnes titrant 2,55 % d’oxyde de terres rares totales (TREO), dont 166 000 tonnes de réserves prouvées et probables d’oxydes de néodyme et praséodyme (NdPrO).
'Pensana releases Ore Estimate report for Longonjo and Saltend operations'
— DirectorsTalk (@DirectorsTalk) September 23, 2022
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Cette estimation permet à Pensana de confirmer une durée de vie de la mine de 20 ans, alors qu’elle se prépare à lancer les travaux de construction des installations minières en Angola et des installations de traitement en Angleterre. A cet effet, une version actualisée de l’étude des impacts environnementaux et sociaux a été soumise aux autorités angolaises en juin 2022 et leur approbation permettra de lancer les travaux.
Pour rappel, un permis minier valable pour 15 ans a été délivré en 2020 et un permis de construction en février 2021. Sur sa durée de vie, Longonjo est capable de livrer annuellement 4 500 à 5 000 tonnes de néodyme et de praséodyme, deux métaux utilisés dans la production d’énergie éolienne.
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